Allons-nous vers un été similaire à l'année dernière avec une accalmie sur le front des contaminations ou bien se dirige-t-on vers une situation très différente avec une pression sanitaire toujours très forte? C'est la question qui se pose à la lecture du dernier avis du Conseil Scientifique, remis aux "autorités nationales", ce lundi 29 mars à 16h.
L'instance était appelée à se prononcer sur la tenue des élections régionales, mais elle en a profité pour esquisser ce qui nous attend au cours des trois prochains mois. Et le constat est sans appel: notre été sera conditionné aux mesures prises au mois d'avril et au mois de mai, par le gouvernement.
LES MOIS D'AVRIL ET MAI DÉTERMINANTS
Le Conseil scientifique en convient lui-même: "L’état de la pandémie en juin 2021 est difficile à anticiper".
Néanmoins, sa traversée sur un fleuve un peu plus tranquille que ce que nous connaissons actuellement dépendra de plusieurs paramètres et, selon l'instance, c'est en ce moment que tout se joue. "L’intensité et la nature des mesures de contrôle mise en œuvre au cours des deux mois qui viennent (avril et mai 2021) sont un élément clé pour anticiper l’état de la pandémie en juin 2021", disent les scientifiques.
En effet, selon eux, "il serait erroné de penser que l’état de l’épidémie en juin 2021 sera nécessairement identique à ce qu’il était en juin 2020. A l’époque, la France sortait d’un confinement strict de deux mois qui avait conduit à une faible circulation du virus en juin 2020. Des pays comme les Etats-Unis qui ont démarré l’été 2020 avec un niveau élevé d’infections ont ensuite connu une vague épidémique importante pendant cette période", rappellent-ils.
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