L'appel (osé) mais si important de soignants varois avant le déconfinement

Ils s’activent depuis le début de l’épidémie. Les soignants de la Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) Pays des Maures œuvrent sans relâche pour apporter leur aide aux habitants du secteur, via plusieurs actions. En tête de liste : la fabrication de masques.

"Dès le début de la crise, nous avons vite constaté que les masques étaient primordiaux dans sa gestion. Nous avons commencé à les fabriquer dès le début du confinement, afin d’en fournir aux soignants qui en manquaient, mais aussi aux particuliers", explique Virginie d’Arco, secrétaire de la CPTS et présidente de l’association Créa’Bormes, qui coordonne les opérations de fabrication.

Bénévoles et couturiers professionnels ont rapidement suivi le mouvement. "Ils sont 70 aujourd’hui à prendre une part active dans la confection et livraisons. Au total, 13.000 masques ont été cousus depuis le lancement des opérations", se réjouit Virginie.

Une campagne sur les réseaux

Après tout le travail accompli, ces soignants ont désormais un souhait : que les habitants prennent conscience de la nécessité de porter ces masques. Et à chaque sortie.

"C’est indispensable pour protéger les autres et donc se protéger soi-même. Sans attendre la date du 11 mai!", clame Virginie. "Nous avons commencé les distributions et la communication rapidement. Mais nous constatons que peu de gens portent des masques lorsqu’ils sortent. C’est aberrant. Avec tout le travail que nous avons produit, c’est assez scandaleux de voir ces comportements. Étant donné qu’ils ne sont pas obligatoires, les gens les négligent et ce n’est vraiment pas responsable", s’insurge-t-elle.

Pour inciter un maximum de personnes à en porter, le collectif a décidé de se mettre à nu. Littéralement.

Des soignants ont lancé une campagne sur les réseaux sociaux. L’idée : se dénuder, porter uniquement une pancarte, avec l’inscription suivante: "Portez au moins un masque", et la publier sur ses réseaux sociaux personnels.

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