Quelles sont les aides accordées aux autoentrepreneurs impactés par la crise du coronavirus


08 avril 2020

Alors que pour toucher l’aide de 1.500 euros versée par l’État, il faut justifier d’au moins un salarié, tous les autoentrepreneurs n’y auront pas droit. Notre expert varois, cofondateur de MonAutoEntreprise.fr, indique quelles sont les autres aides possibles et apporte ses conseils.

Si le fonds de solidarité d’1,7 milliard d'euros mis en place par l’Etat avec les régions, reconduit en avril, permettra le versement d’une aide défiscalisée allant jusqu’à 1.500 euros, tous n’y auront pas droit, notamment les autoentrepreneurs puisqu’il faut justifier d’au moins un salarié. Heureusement, d’autres aides existent. Nous avons demandé à Thomas Vermeule, président et cofondateur varois de MonAutoentreprise.fr, une startup nationale qui accompagne les autoentrepreneurs dans toutes leurs démarches, de nous les indiquer et de répondre aux principales questions que se posent ces entrepreneurs, tout en leur apportant quelques conseils.

A qui s’adresse ces 1.500 euros défiscalisables ?

Cette aide est destinée aux TPE, indépendants, micro-entrepreneurs, professions libérales touchés par la crise du Covid-19 et ayant un chiffre d’affaires inférieur à 1 million d'euros et un bénéfice annuel imposable inférieur à 60.000 euros. Pour en bénéficier, il faut avoir fait l’objet d’une fermeture administrative ou avoir subi une perte d’au moins 50% de son chiffre d’affaires en mars 2020 par rapport à mars 2019. Pour ceux dont la structure a été créée après mars 2019, c’est le chiffre d'affaires mensuel moyen depuis la création qui est mis en compte dans le calcul.

Jusqu’à 1.500 euros peuvent être versés auxquels peut s’ajouter une aide complémentaire de 2.000 euros de la Région sous conditions : avoir un salarié, être dans l’impossibilité de payer ses dettes à 30 jours et avoir eu un refus de prêt de trésorerie par la banque.

Si j'ai créé mon entreprise après mars 2019 ?

"Pour ceux ayant créé l’entreprise après mars 2019 et avant le 1er février 2020, il faut calculer le chiffre d’affaires mensuel moyen réalisé entre la création de l’entreprise et le 29 février 2020. C’est ce CA mensuel moyen qui servira de comparatif pour vérifier s’il y a bien eu 50% de pertes. De même, si vous étiez en arrêt maladie, maternité ou accident de travail en mars 2019, il faut calculer le CA mensuel moyen entre la date de reprise de l’activité et le 29 février 2020, puis comparer au CA de mars 2020 pour estimer la perte liée au Covid-19."

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