Le port du masque devient obligatoire à Marseille, fermeture des bars et restaurants à 23h dans les Bouches-du-Rhône


26 août 2020

Le préfet de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur a annoncé mardi un renforcement des mesures de lutte contre le Covid-19, avec l'obligation du port du masque dans tout Marseille et la fermeture des bars et restaurants à 23h dans toutes les Bouches-du-Rhône.

Ces mesures, qui entreront en application mercredi à 23h, ont été décidées face à la forte accélération de l'épidémie de coronavirus dans le département des Bouches-du-Rhône, avec un taux d'incidence de 177 pour 100.000 dans la seconde ville de France et de 131 sur 100.000 pour le département, contre environ 33 pour 100.000 en moyenne nationale, selon les chiffres indiqués par la préfecture de région dans son communiqué.

Le port du masque était déjà obligatoire à Marseille dans les sept premiers des 16 arrondissements de la ville, et ce depuis le 15 août. Une première mesure de ce type, le 8 août, avait rendu le masque obligatoire dans certains quartiers de la cité phocéenne, autour du Vieux Port notamment.

La mesure de fermeture des bars, restaurants et commerces d'alimentation générale concernera quant à elle l'ensemble du département entre 23H00 et 06h.

Le préfet de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur avait laissé entendre la prochaine mise en oeuvre prise de nouvelles mesures dès lundi, lors d'une conférence de presse, en parlant d'une "situation préoccupante" de l'épidémie dans le département et spécifiquement à Marseille.

"La situation est suffisamment alarmante pour que des mesures complémentaires puissent être envisagées", avait déclaré Christophe Mirmand, estimant nécessaire d'agir préventivement pour "éviter un retour à un état d'urgence sanitaire local qui serait particulièrement préjudiciable", notamment économiquement.

Ces mesures sont cependant moins sévères qu'envisagées par certains, le préfet ayant aussi évoqué lundi la possibilité de réviser à la baisse la jauge de 5.000 personnes autorisée pour les événements publics, voire l'interdiction de rassemblements de plus de 10 personnes dans l'espace public.

"Nous sommes avant tout dans la prévention, dans une démarche qui doit reposer sur un principe de responsabilité individuelle", pas de "coercition", avait alors insisté Christophe Mirmand.

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