Handicap, besoins alimentaires, crèches... La Caf met en place des aides d'urgence


09 avril 2020

Si la Caisse d'allocations familiales du Var est obligée de présenter porte close au public, en cette période de confinement, son activité, elle, a pris ces derniers temps une dimension encore plus importante pour venir en aide aux familles, dont les plus modestes sont fragilisées par cette crise.

"Nous sommes au cœur de notre mission: aider les familles et les enfants et nous assurons la continuité de notre action", précise d'emblée Julien Orlandini directeur de cet organisme qui délivre RSA (Revenu de solidarité active), allocations logements, allocations adultes handicapés, allocations familiales.... (1)

La grande majorité du personnel répond bien présent à l'appel, avec 85% des employés chargés des services aux allocataires ou partenaires, actuellement en télétravail. "On a des délais de traitement qui sont très bons, à une nuance près, qui concerne les courriers, qui parviennent en moins grand nombre", un fait lié à la distribution postale ou aussi à moins d'envois de la part des allocataires, "qui utilisent plus le canal dématérialisé et sont encouragés plus que jamais à le faire", demande ce dernier.

Côté initiatives exceptionnelles, il y a eu tout d'abord le 4 avril, le versement des allocations avec deux jours d'avance : "75 millions d'euros versés à 193.000 allocataires varois". Et malgré certaines files observées devant des bureaux de poste, pour ceux qui n'avaient pas pu recevoir les prestations directement sur leur compte, "ça s'est plutôt bien passé", grâce aux réouvertures de bureaux et retraits de montants supérieurs à ceux autorisés d'habitude, estime son directeur.

La Caf a aussi assoupli temporairement certaines de ses procédures, avec une "stratégie de maintien des droits, prolongation des droits, et report de suspension de droits", lorsque des justificatifs ne lui sont pas parvenus, par exemple. Elle reporte le recouvrement des trop-perçus (sauf en cas de fraude).

"Forcément, la crise a des effets très déstabilisants pour les personnes et donc on leur laisse du temps pour régulariser leur situation", notamment pour "celles qui n'ont pas accès au numérique habituellement, mais plus accès à notre accueil physique".

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