Futur revenu universel d'activité: l'idée d'élargir le dispositif aux jeunes fait consensus


20 janvier 2020

La concertation lancée par le gouvernement pour définir le futur "revenu universel d'activité" laisse entrevoir un "consensus" en faveur d'une prestation ouverte aux moins de 25 ans, actuellement non éligibles au RSA, selon un bilan rendu public lundi.
"Il y a un consensus sur l'opportunité d'intégrer les jeunes" dans le futur dispositif, a résumé Vincent Reymond, le délégué interministériel par intérim chargé de la lutte contre la pauvreté.

En octobre et novembre, plusieurs milliers d'internautes ont donné leur avis sur ce que devraient être les contours du futur RUA, censé remplacer d'ici 2023 plusieurs prestations sociales actuelles - le RSA, la prime d'activité, les allocations logement, et éventuellement l'AAH (handicap), l'Aspa (minimum vieillesse) et l'ASS (chômeurs en fin de droits).

Les participants ont ainsi estimé à 73% que la future prestation devrait être ouverte aux jeunes, et à 75% aux personnes âgées démunies. En revanche, 61% estiment que l'actuelle allocation aux adultes handicapés (AAH) ne devrait pas être fondue dans le dispositif, ce qui correspond à la position des associations concernées.

"UN VRAI DROIT À L'ACCOMPAGNEMENT POUR TOUS"

Un autre volet de cette consultation - des "ateliers citoyens" ayant réuni au total 475 personnes dans six villes à l'automne - a fait ressortir trois "faiblesses" du système actuel qui font également consensus: son caractère complexe et illisible, ses moyens insuffisants, et le fait qu'il laisse de côté certains types de publics, notamment les jeunes, les familles monoparentales, les aidants familiaux et les migrants.

Ces résultats "démontrent le besoin des Français d'y voir à nouveau clair dans leur système de protection sociale (...), qu'ils savent juste, mais dont ils constatent aussi l'illisibilité, les lourdeurs et parfois les défauts", a commenté la secrétaire d'Etat chargée du dossier, Christelle Dubos, qui souhaite que la réforme permette de mettre sur pied "un vrai droit à l'accompagnement pour tous".

Lire la suite de cet article chez nos amis de Var Matin en cliquant ici