Vous ne les connaissiez pas avant 2019... Ces ex-anonymes qui ont marqué l'année

Voici une sélection d'"inconnus" de l'année 2019. Certains sont sortis de l'anonymat, d'autres y restent. Ils ont marqué cette fin de décennie par leur impact ou en incarnant un mouvement.

1 - GRETA THUNBERG, PORTE-PAROLE DE LA GÉNÉRATION CLIMAT

Une pietà à couettes assise en tailleur sur le pavé froid devant le Parlement de Stockholm : adolescente anonyme il y a encore un an, Greta Thunberg est devenue la conscience environnementale du monde et la voix d'une génération exaspérée par l'inaction de ses dirigeants. Elle a aussi été couronnée en décembre plus jeune "personnalité de l'année" du magazine américain Time.

Tout commence en août 2018 lorsque la Suédoise de 16 ans entreprend de faire la "grève de l'école pour le climat". Armée d'une pancarte en carton, elle attire rapidement l'attention des médias suédois, puis internationaux. En quelques mois, la jeune fille atteinte du syndrome d'Asperger s'impose comme la pasionaria de la planète bleue.

Des jeunes du monde entier rallient sa cause. Les "Vendredi pour l'avenir" jettent dans la rue des millions de jeunes avant le sommet de l'ONU sur le climat de New York (Etats-Unis) en septembre 2019, auquel elle s'en rendue en voilier, pour éviter l'avion trop polluant.

Dans la métropole américaine, elle s'adresse aux puissants : "Comment osez-vous? Vous avez volé mes rêves et mon enfance avec vos mots vides".

Détestée ou adulée, Greta a contribué à placer l'urgence climatique au coeur des préoccupations des Européens et au-delà. En Europe, près de 80% des sondés estiment désormais qu'il s'agit d'un problème très grave, selon l'enquête Eurobaromètre parue en avril 2019. Dans son pays, la Suède, plus de la moitié des sondés pensent que le dérèglement climatique est le problème le plus grave.

2 - LE LANCEUR D'ALERTE DE "L'IMPEACHMENT"

Ce mystérieux agent de la CIA, un temps employé à la Maison Blanche, s'est alarmé pendant l'été de la teneur d'un appel au cours duquel le président américain Donald Trump aurait demandé à l'Ukraine d'enquêter sur un de ses rivaux. Lui-même n'a pas lu la retranscription de l'échange, mais il a récolté les témoignages de plusieurs responsables y ayant eu accès. M. Trump aurait posé comme condition à une aide militaire cette enquête, ce qui relèverait d?un abus de pouvoir à des fins personnelles.

Son signalement, un temps bloqué par sa hiérarchie, est parvenu en septembre au Congrès, où les élus démocrates ont décidé d'ouvrir une enquête "en destitution" sur les faits dénoncés. Le lanceur d'alerte a ainsi provoqué l'audition de plus d?une quinzaine de témoins devant le Congrès américain, sans que la Maison Blanche ne puisse rien y faire.

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